L’automatisation a du bon, j’en conviens. Sauf quand elle rime avec facilité alors qu’une once de réflexion s’impose.
Évoquons brièvement ce qui pourrait se dire, dans la langue de Shakespeare « bad timing ».
Après deux semaines de congés, de quasi totale déconnexion, il est temps de faire le point des courriels reçus.
Las, deux d’entre eux m’interpellent. Au propre comme au figuré.
- Le premier est tombé le dimanche 25 décembre matin, en guise de « Joyeux Noël ». Sous la forme d’une mise en demeure ??? Ce qui s’est traduit par un long coup de téléphone pour arriver à la conclusion qu’il n’y avait aucune erreur de ma part, qu’il s’agissait d’un courriel automatisé (compte tenu de la date d’émission, je m’en serais douté), que la case automatisation n’avait pas été décochée lorsque j’avais fait ce qu’il fallait, etc. À savoir que c’est la deuxième fois que cela m’arrive en deux mois dans des circonstances similaires…
- Le second s’annonce le samedi 31 décembre à 17h42. Ce qui me fait parier, là encore, sur une automatisation du message. Pour m’annoncer que, compte tenu du contexte, etc., etc. l’émetteur allait répercuter l’augmentation de ses charges via une revalorisation de ses tarifs de 7% « à compter du 1er janvier prochain ». En guise de vœux à effet quasi immédiat, avouez que cela se pose là.
Bon. Il n’y a peut-être pas de bonne manière d’annoncer les mauvaises nouvelles. Mais il y en a surement de moins mauvaises.
- Je vous laisse réfléchir au quand.
- Je vous laisse également réfléchir à la facilité qu’offre l’automatisation. Laquelle n’interdit pas à ses utilisateurs de réfléchir un tant soit peu (ici, j’ai été tenté d’écrire un temps soit peu).
- Tout cela faisant appel à un minimum d’intelligence de situation.
Sur ce, très bonne année à tous. Et faites bon usage de vos outils, surtout lorsqu’ils sont numériques.